Poésie mythique-patriotique française
Y a-t-il des poémes françaises "mythiques-patriotiques" qui ne traitent pas seulement avec la Révolution ? Une version française du discours de Jean de Gand dans le « Richard II » de Shakespeare :
Cet auguste trône de rois, cette île à sceptre,
cette terre de majesté, ce siège de Mars,
cet autre Eden, ce demi-paradis,
cette forteresse bâtie par la nature pour se défendre
contre l'infection et la coup de guerre,
cette heureuse race d'hommes, ce petit monde,
cette pierre précieuse sertie dans une mer d'argent
qui la défend, comme un rempart
ou comme le fossé protecteur d'une maison,
Contre l'envie de pays moins heureuses,
ce lieu béni, cet royaume libre, cette Angleterre.
???
Ou un équivalent français d'"A Shropshire Lad"?
J'ai trouvé une traduction de quelques poèmes de Housman. Est-ce-que français ont quelque chose de similaire?
Dans mon cœur souffle un air mortel,
De cette contrée loin derrière.
Quels sont ces horizons bleu ciel,
Et ces clochers, et ces chaumières ?
C’est le pays des joies d’antan,
En plein éclat je le vois poindre,
Les routes où j’allai content,
Et que je ne puis plus rejoindre.
De
http://ratatoulha.chez-alice.fr/anglais/aehousman_couv.html
Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage
Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d'usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !
Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m'est une province, et beaucoup davantage ?
Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,
Que des palais Romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine :
Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la doulceur angevine.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
France, mère des arts, des armes et des lois
France, mère des arts, des armes et des lois,
Tu m'as nourri longtemps du lait de ta mamelle :
Ores, comme un agneau qui sa nourrice appelle,
Je remplis de ton nom les antres et les bois.
Si tu m'as pour enfant avoué quelquefois,
Que ne me réponds-tu maintenant, ô cruelle ?
France, France, réponds à ma triste querelle.
Mais nul, sinon Écho, ne répond à ma voix.
Entre les loups cruels j'erre parmi la plaine,
Je sens venir l'hiver, de qui la froide haleine
D'une tremblante horreur fait hérisser ma peau.
Las, tes autres agneaux n'ont faute de pâture,
Ils ne craignent le loup, le vent ni la froidure :
Si ne suis-je pourtant le pire du troupeau.
Joachim du Bellay, ±1555
That's beautiful in French, even today.
I love it.
I am a raving homosexual.
Everybody on Antimoon is homosexual.
PARISIEN, are you homosexual, too?
<< PARISIEN, are you homosexual, too? >>
-- Non. Je ne suis pas anglophone.
Et je n'emploie qu'avec répugnance la langue homosexuelle (l'anglais).
J'aime sucer les noirs, comme tout le monde francophone.
Je suis...
PUTE
PUTE
PUTE
...
Merci.
In some dialect in my language 'puut' also means 'frog'. Go figure!
Alors, je suis 'puut' aussi!
Puut.
Puut.
Puut.