Pour retourner au départ du topique:
Oui, l'ancien français, celui le plus archaïque, a beaucoup de traits communs avec l'occitan moderne. Le Serment de Strasbourg est presque incompréhensible pour un Français moderne, mais un occitaniste, un Catalan, voire un Italien, en saisissent sans mal le sens !
Ça ne veut pas dire que langues d'oïl et d'oc auraient été initialement unifiées, que l'oïl aurait ensuite évolué tandis que l'occitan serait resté statique. La réalité est que, dans le tiers Sud précocement et intensément romanisé, on parlait en gros la même langue totalement romane, tandis qu'au Nord seuls les clercs (ceux qui rédigeaient les textes!) disposaient d'un niveau équivalent d'imprégnation latine, et produisaient donc une langue écrite similaire. le pseudo-occitan du Serment de Strasbourg faisait en fait office de langue savante alors. Cette imprégnation, et ces clercs, ont ensuite été rattrapés et absorbés par le vernaculaire d'oïl ambiant.
Oui, l'ancien français, celui le plus archaïque, a beaucoup de traits communs avec l'occitan moderne. Le Serment de Strasbourg est presque incompréhensible pour un Français moderne, mais un occitaniste, un Catalan, voire un Italien, en saisissent sans mal le sens !
Ça ne veut pas dire que langues d'oïl et d'oc auraient été initialement unifiées, que l'oïl aurait ensuite évolué tandis que l'occitan serait resté statique. La réalité est que, dans le tiers Sud précocement et intensément romanisé, on parlait en gros la même langue totalement romane, tandis qu'au Nord seuls les clercs (ceux qui rédigeaient les textes!) disposaient d'un niveau équivalent d'imprégnation latine, et produisaient donc une langue écrite similaire. le pseudo-occitan du Serment de Strasbourg faisait en fait office de langue savante alors. Cette imprégnation, et ces clercs, ont ensuite été rattrapés et absorbés par le vernaculaire d'oïl ambiant.