Vive Le Quebec libre

Uriel   Wed Sep 07, 2005 3:12 pm GMT
Well, I think the Canadian opinion is the only one that counts....

By the way, there are OTHER provinces in Canada that occasionally make noises about wanted to break away from the federation -- apparently right now, Alberta is one of them. And it has nothing to do with culture or language.
Sander   Wed Sep 07, 2005 3:16 pm GMT
=>Well I think by the reactions here, we can have an idea of which countries will support an independant Québec (France, Latin America) and which countries not (English Canada, Netherlands). <=

I do not speak for my country and neither do you or all the others.Like Uriel said it's the canadians , and the Canadians alone who can solve this 'problem'.

And French, I am not against the independance but I neither support it.You know why?Because I don't care.
French   Wed Sep 07, 2005 3:20 pm GMT
=>And French, I am not against the independance but I neither support it.You know why?Because I don't care.=>

At least you are honest in this point.
Sander   Wed Sep 07, 2005 3:25 pm GMT
I begg you're pardon?
bernard   Wed Sep 07, 2005 5:22 pm GMT
" Well I think by the reactions here, we can have an idea of which countries will support an independant Québec (France, Latin America) and which countries not (English Canada, Netherlands). "

It's wrong. In France we don't support independance of Quebec. It would be ingerance towards Canadian interior affairs. We support the french Canadian culture in its tentative to survive in an anglophone ocean, but independance or not, it's not our affair.
It would be as arrogant if the quebecers shoose for us for or against European union...
Uriel   Wed Sep 07, 2005 6:34 pm GMT
I don't think "countries" in general are involved in this debate, or have official positions on it. It's pretty much a non-issue in the US; Canadian affairs are none of our business, and Quebec's various noises about secession have been going on for a long time. We'll cross that bridge if we ever get to it.
French   Wed Sep 07, 2005 7:02 pm GMT
It's wrong. In France we don't support independance of Quebec. It would be ingerance towards Canadian interior affairs. We support the french Canadian culture in its tentative to survive in an anglophone ocean, but independance or not, it's not our affair.
It would be as arrogant if the quebecers shoose for us for or against European union... =>



I'm French too so Bernard speaks for himself.

The previous post sounds like if he has fear of the English Canadians with comments like this no wonder why some English call us "cheese surrenders monkeys".

Vive le Québec Libre even if this means engaging in trouble with Canada

We in France support Québec
El C   Wed Sep 07, 2005 7:10 pm GMT
As a french person, i am of course concerned about ùy cousins d'Amérique du nord, i don't of course pretend deciding about their future. But i don't see why i couldn't say my point of view. Some people say : "those who aren't canadian don't have to say anything about that subject", but this is a point of view. And i think we can all say our point of view. That position is a nonsense.

Why? Because in that way, you could not have any point of view about South Africa there are 20years if you were not from the coutry, the same about Israel and Palestine...

My point of view is different from Bernard and i am french. I consider Quebec of being independant, i consider Quebec simply Quebec before being a canadian country.

VIVE LE QUEBEC LIBRE!!!
Sander   Wed Sep 07, 2005 7:52 pm GMT
=>We in France support Québec <=

Again the 'we' ...

=>I consider Quebec of being independant, i consider Quebec simply Quebec before being a canadian country. <=

Yeh, and I consider France a part of the Dutch Empire.
El C   Wed Sep 07, 2005 8:16 pm GMT
Sander,

"Yeh, and I consider France a part of the Dutch Empire. "

Well you can. But there is not any dutch empire...
Sander   Wed Sep 07, 2005 8:19 pm GMT
=>Well you can. But there is not any dutch empire... <=

There is no independant Quebec either.
French   Wed Sep 07, 2005 8:26 pm GMT
There is no independant Quebec either=>

But it will be. You can be sure.
Sander   Wed Sep 07, 2005 8:34 pm GMT
=>But it will be. You can be sure.<=

Sure, and Amsterdam will become the center of the world again next summer.
Uriel   Wed Sep 07, 2005 8:35 pm GMT
So what if there is? Instead of being part of a large, rich country, they will be a smaller, poorer one that will depend mainly on Canada and the US for trade, anyway. Not much will change for them, and not much will change for the rest of the world. It certainly won't change the price of tea in China.
greg   Fri Sep 09, 2005 11:12 am GMT
Pour remettre les choses en contexte et relancer le débat ou la polémique, c'est comme vous voudrez :


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Entrevue avec Normand Lester: quand les faits sont tabous
Une entrevue avec l’auteur des trois Le livre noir du Canada anglais.

Concordia français - Quelle est la trame de fond qui est commune à vos trois livres?
Normand Lester - C’est la façon dont la majorité anglophone a traité les minorités depuis 1755 au Canada. Le cas des Québécois occupe la majeure partie des trois livres, mais je m’attarde aussi sur les torts causés aux Autochtones, aux Africains, aux Juifs et aux Asiatiques. En fait, toutes les minorités qui n’étaient pas blanches, anglo-saxonnes et protestantes. Cela parce que les élites politiques, le gouvernement impérial et une bonne partie de la population anglophone du Canada ont voulu, pendant une grande partie de l’histoire du pays, faire du Canada un pays blanc anglo-saxon et protestant. Ceux qui ne correspondaient pas à cette définition-là étaient alors mis sur la liste des gens à assimiler. Dans le cas des Canadiens français, ce fut une assimilation culturelle. Dans le cas des Autochtones, on tenta de les éliminer et de les acculturer. Le Canada a aussi tout fait pour empêcher l’immigration d’Asiatiques et d’Africains. On ne voulait pas de Juifs ni de Slaves. On privilégiait les gens d’Europe du Nord, les Allemands et bien sûr les Anglo-saxons. Cela c’est poursuivi jusqu’au tournant des années 1970, moment où les lois ont changé. Contrairement à ce que l’on dit officiellement un peu partout, le Canada n’a pas été un pays qui accueillait les minorités. Avant 1970, c’était un mensonge. Tout ce qui est dit sur la bonne entente, entre les francophones et les anglophones, camoufle en fait un unilatéralisme systématique. Quand les francophones prennent leur trou et acceptent les dictats de la majorité, c’est la bonne entente. Quand les francophones refusent, ça crée une tension politique. Ce mauvais traitement des minorités est dû à la conception suprématiste que les Anglo-saxons et Anglo-protestants ont de leur propre culture. Ça, c’est vrai au Canada, mais c’est aussi vrai pour une grande partie de l’histoire des États-Unis, de l’Afrique du Sud et de l’Australie. Ça a été vrai partout où les Anglais se sont établis. Cela fait partie de l’histoire de toutes leurs colonies.

CF – En quoi ce sentiment suprématiste a-t-il influencé le règne britannique par rapport au règne français au Canada?
N.L. – Une analyse de la population métisse nous permet de constater la différence. Il y a à peu près, à l’origine, neuf métis francophones pour un métis anglophone. Ici, la politique impériale et coloniale de la France, ça a été qu’il n’y avait pas assez de Français et qu’il fallait convertir les Indiens et en faire des Français. Pour les Anglais, ça a été d’exterminer les Béothuks, peuple amérindien de Terre-Neuve dont le dernier représentant est mort en 1829. La même chose s’est produite dans l’Ouest américain, où la politique était d’éliminer physiquement les Indiens de la place.

CF - De tous les événements que vous avez rapportés dans vos trois livres, y en a-t-il un qui vous a surpris plus que les autres?
N.L. – Premièrement, c’est la grande tolérance des francophones. Quel autre peuple accepterait toutes ces humiliations-là? Sans doute pas les Français, sans doute pas les Allemands. Pour ce qui est des événements, l’incendie du parlement de Montréal est un bon exemple. Personne n’en a fait de rapport exhaustif, tout comme personne ne s’est penché sur ce qui s’est réellement passé en 1837-1838. Il y a beaucoup de sujets délicats dans l’histoire du Canada, notamment en ce qui concerne le sort réservé aux francophones, mais aussi aux Noirs, aux Japonais et aux Chinois. On ne fait que commencer à aborder ces sujets parce qu’ils sont tabous. Parce que ces histoires ne correspondent pas à l’image que la majorité canadienne anglaise se fait d’elle-même.

CF - Comment expliquez-vous que ce dont vous traitez ne soit jamais ressorti avant, ni dans les médias anglophones, ni dans les médias francophones?
N.L. - Écoutez, il n’y a pas beaucoup de scoops dans mes trois livres. La seule chose que je dois avoir fait sortir dans le premier, ce sont des extraits de la correspondance entre Adrien Arcand et le premier ministre Bennett. Quelques historiens avaient évoqué cette correspondance, mais j’ai été le premier à en publier des extraits. Pendant longtemps, une des critiques que les anglophones ont fait du mouvement nationaliste québécois était son association avec Adrien Arcand, qui était un nazi. Mais Arcand était un anglophile fédéraliste. Son parti s’appelait le Parti de l’Unité Nationale du Canada, et quand le parti se réunissait en faisant le salut nazi, ils juraient fidélité à la Constitution du Canada et au Roi d’Angleterre. Je cite un ou deux extraits où il dit : « Heureusement que le Canada nous a pour lutter contre les nationalistes comme Groulx ». Là, on essaie de mettre Arcand et Groulx dans le même bateau, c’est absurde. Lita-Rose Betcheman et Irving Abella (deux historiens) le disent, il y avait beaucoup plus de sympathisants nazis au Canada anglais; mais comme Arcand était canadien-français, on est resté avec l’image que les nazis étaient au Québec. Arcand a pris la tête d’un mouvement nazi national, mais national canadien. Il voulait prendre le pouvoir à Ottawa, pas à Québec.

CF - Pourquoi la presse francophone a-t-elle embarqué dans cette joute de dénigrement du Québec sur la base de préjugés et d’informations erronés?
N.L. - Ils ont embarqué parce qu’ils ne savaient pas mieux. J’ai rencontré beaucoup de gens qui ont appris qu’Arcand n’était pas nationaliste québécois en lisant mon livre. Tout le monde prenait pour acquis le contraire, c’est ça la propagande. Mettez le mot « Groulx » et « antisémite » ensemble et vous allez trouver toutes sortes d’articles qui ne citent jamais Groulx mais qui prennent pour acquis qu’il était antisémite. Personne ne se donne la peine d’aller voir les écrits et les discours de Groulx.

CF - Parlez-nous de Radio-Canada (SRC) dans cette affaire.
N.L. - Essentiellement, la SRC n’était pas contente que j’ébruite l’affaire Guy-Scully. Ils disaient que je nuisais à l’image de neutralité et d’indépendance de la société d’état. Je pensais que c’était plutôt le contraire. Le service des nouvelles de la SRC n’a pas une grosse réputation de neutralité et d’indépendance. Radio-Canada, quoi qu’on dise et quoi qu’on fasse, c’est la voix du Canada. Il y a toujours une partie de ses bulletins de nouvelles qui est consacrée à la création d’une unité nationale.

CF - Dans quel contexte avez-vous appris qu’après 35 ans de service à Radio-Canada, on allait vous suspendre?
N.L. - En septembre 2001, une petite entrevue dans L’Actualité annonce que je vais bientôt publier un livre s’intitulant « Le livre noir du Canada anglais ». Mon patron à la SRC, Jean Pelletier, me convoque et me dit que je ne peux pas faire publier ce livre. Je lui dit que le nom de Radio-Canada n’y paraît nulle part et que les événements relatés les plus récents concerne les torts fait aux Juifs et aux Japonais peu après la Deuxième Guerre mondiale. Je lui dis que c’est un ouvrage se penchant sur l’histoire. Il me répond « Oui, mais l’histoire au Canada, c’est tabou ». À la sortie du livre, j’ai été convoqué au bureau du patron qui m’a donné une lettre en me disant que j’étais suspendu. J’avais alors l’appui de mon syndicat et d’à peu près tout le monde, incluant les partis d’opposition à la chambre des communes. Mais je savais depuis l’affaire Guy-Scully que me carrière à la SRC tirait à sa fin. La société d’état m’a alors proposé de rester en poste en tant que recherchiste; j’ai démissionné.

CF - Avez-vous l’intention d’écrire un tome 4?
N.L. - À l’origine, je ne voulais faire qu’un livre. En cherchant, je me suis rendu compte qu’il y avait assez de matériel pour faire deux, puis trois livres. Il reste une période qui est extrêmement intéressante et qui n’a pas encore été couverte. C’est la période qui va de la mort de Duplessis au rapatriement unilatéral de la Constitution : de 1959 à 1982. Un jour, je vais faire un « Livre noir du Canada anglais 4 », qui aura comme sous-titre : « La révolution tranquille et le Canada anglais ».

CF - Aimeriez-vous dire quelque chose à nos lecteurs?
N.L. - Le problème au niveau des francophones en est essentiellement un d’éducation. Ce qui est bien, c’est que depuis 1960, nous sommes en train de devenir l’une des populations les plus éduquées de la planète, même s’il nous reste beaucoup de personnes âgées très peu scolarisées. Ce qui fera la différence, c’est le niveau général d’éducation : c’est ce qui est important. À cause de la défaite des patriotes et de cette association entre le pouvoir colonial et l’Église, l’éducation, qui aurait dû commencer à se développer, a été retardée de 100 ans. Nous sommes en train de récupérer ce retard.

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Normand Lester est un journaliste d'enquête québécois. Bien qu'il ait bâti sa réputation en enquêtant sur les services secrets canadiens, la GRC et les Forces armées canadiennes, il est présentement connu, en 2005, pour la polémique qu'il a créée dans le Canada lors de la parution de la trilogie le « Livre noir du Canada anglais ».

Il a entamé sa carrière en journalisme en 1964. Deux ans plus tard, il travaillait pour le compte de Radio-Canada, qui l'affectera un peu partout en Occident. Par exemple, de 1983 à 1986, il est affecté à Paris.
En 1986, il est nommé correspondant parlementaire à Ottawa. Malgré ses nombreuses années de service, il se sent surnuméraire. Par hasard, il s'intéresse aux agissements des services secrets canadiens, lesquels sont officiellement formés cette année-là, le gros des effectifs provenant de la GRC. Ce sera le début d'une longue série de reportages, certains explosifs, sur ces services. Ce travail de dénonciation s'étendra sur 12 ans, soit de 1986 à 1998. Par exemple, il sera amené à s'intéresser à Claude Morin. À cette époque, M. Morin sert deux maîtres. Il est à la fois conseiller politique de René Lévesque, premier ministre du Québec et chef du Parti québécois, et espion pour le compte de la GRC, laquelle souhaite en savoir le plus possible sur ce parti dérangeant.
Le 18 novembre 2001, suite à la publication du premier tome du « Livre noir du Canada anglais », Radio-Canada le suspend de ses fonctions, invoquant une conduite teintée de partialité.
Quelques jours plus tard, la SSJB lui remet le Prix Olivar-Asselin, lequel souligne son courage et son excellent journalisme d’enquête.
Le 5 décembre 2001, après 35 années de service, Lester quitte Radio-Canada. Depuis, il écrit pour différents journaux, tel Le Devoir.

« Livre noir du Canada anglais » a fait tellement de bruit lors de sa sortie et a contrarié si fort certaines personnes influentes aux Canada anglais, que la Société Radio-Canada a renvoyé l'auteur, Normand Lester, pourtant son meilleur journaliste d'enquête. Choqué, à juste titre, par la diffusion des "Minutes du patrimoine", des clips de désinformations financés en partie à même nos impôts par le ministère du Patrimoine de Shela Copps, M. Lester présente une autre version de l'Histoire du Canada, une version que l'on se garde bien de présenter dans les musées d'Ottawa et les livres d'histoire anglo-canadiens. Si l'on veut résumer simplement le message qui se dégage de ce livre, par ailleurs fort bien documenté, c'est que les plus graves violations des droits de la personne commises à l'encontre des citoyens du Canada sont le fait soit du gouvernement fédéral, soit de la couronne Britannique. Citons simplement pour rappel, la déportation des Acadiens, la pendaison de Louis Riel, l'armée canadienne qui tire sur la foule à Québec en 1918, l'internement en camp de concentration de japonais innocents (1939-45), et la promulgation injustifiée de la « Loi sur les mesure de guerre» par le Gouvernement de P.E Trudeau lors de la crise d'octobre de 1970. M. Lester souligne également un événement peu connu, soit l'appel à la "race anglo-saxonne" que le quoditien "The Gazette" lanca en 1848 et qui se solda par des violences dans les rues et l'incendie du parlement canadien qui siégeait à Montréal. Ses dénigreurs pourront toujours taxer M. Lester de revanchard, mais personne n'a encore démontré que les faits présentés dans son ouvrage étaient faux.