Sigma : quelques liens.
http://www.usherbrooke.ca/uta/journal/reflexions_sur_quebec.htm
http://www.action-nationale.qc.ca/02-3/primeur-bariteau.html
http://quebeclibre.net/sondage1.html
http://www.bonjourquebec.com/espagnol/index.html
http://www.ameriquefrancaise.ca
http://www.erudit.org/revue/haf
http://agora.qc.ca/reftext.nsf/Documents/Nationalisme--Le_nationalisme_au_Canada_anglais___une_realite_cachee_par_Sael_Gueydan-Lacroix
Et le meilleur pour la fin :
http://www.mef.qc.ca/projet_de_constitution.htm
dont voici quelques extraits :
I. Éléments essentiels et principes généraux
de la Constitution du Québec indépendant
Par éléments essentiels ou principes généraux, nous entendons ces articles qui, dans toute Constitution démocratique, définissent le pays lui-même, tout comme ceux qui portent sur les droits fondamentaux des citoyens, leurs droits politiques, leurs droits civiques, etc.
Voici donc, selon nous, ces éléments essentiels et généraux dont l’omission ou l’irrespect créerait potentiellement les plus graves préjudices :
Le Québec est un pays indépendant et souverain sur tout le territoire de l’ancienne province du même nom, incluant le Labrador.
Le Québec est une république laïque de langue officielle française.
République, le Québec le devient en accédant à l’indépendance puisqu’il ne reconnaît plus sur son territoire la suzeraineté de la Couronne britannique.
Laïc, le Québec l’est dans la mesure où il ne reconnaît aucune religion comme religion d’État. Par le fait même, dans les institutions d’enseignement sous le contrôle de l’État et à tous les niveaux, est interdite toute ostentation de symboles religieux.
Français, le Québec l’est de par son histoire et de par la volonté de son peuple. Le français est sa seule langue officielle. Aucune autre langue ne saurait y jouir d’un statut particulier ou officiel.
Note : Des droits linguistiques sont reconnus aux anglophones en vertu de règlements ou de lois promulgués par le gouvernement du Québec. De tels droits pourront éventuellement être inscrits dans la Constitution, en réciprocité avec des droits similaires qui seraient reconnus aux Canadiens-Français dans la Constitution du Canada de même que dans la Constitution de chaque province canadienne.
Les citoyens sont égaux en droit.
Les citoyens sont égaux en droit, c’est-à-dire égaux devant la loi. Cela revient à dire que la loi est la même pour tous. Le principe sacré d’égalité civique implique donc que la loi soit la même pour tous les citoyens sans distinction de langue, de religion, d’origine, de sexe, de fortune, etc. Par conséquent, faut-il le préciser, le principe d’égalité civique n’implique nullement que la loi soit fragmentée ou tordue pour s’adapter aux particularités de divers groupes minoritaires ou marginaux, bien au contraire. Car c’est précisément lorsque la loi perd sa portée générale que le principe d’égalité civique est violé. En somme, le principe d’égalité civique implique bel et bien que la loi soit la même pour tous, et non qu’elle satisfasse les désirs, voire les caprices de tout un chacun, comme le voudrait une tendance actuelle pour le moins discutable.
L’économie québécoise est assise sur les trois axes qui la caractérisent depuis des générations, soit les entreprises coopératives, les entreprises para-gouvernementales et les entreprises privées (ou capitalistes), celles-ci étant régies pas des lois visant à protéger le peuple du Québec contre leurs possibles abus.
Est garanti à tous les citoyens du Québec, le droit d’être logés, nourris, vêtus et soignés de façon à leur permettre de vivre dans la dignité nécessaire à l’épanouissement des individus.
Est garanti à tous les citoyens du Québec, le droit à une formation académique gratuite et de qualité, et cela à tous les niveaux, de la maternelle à l’université.
Est garanti à tous les travailleurs du Québec, le droit à la syndicalisation.
Est garanti et reconnu aux peuples autochtones le droit de s’administrer sur les terres leur appartenant, droit s’exerçant dans le respect de l’intégrité du territoire du Québec.
La Constitution du Québec indépendant devra inclure une Charte des droits et libertés de la personne dans laquelle figureront les droits évoqués ci-dessus ainsi que les droits fondamentaux. Cette Charte devra s’inspirer de celles de l’Organisation des nations unies (ONU) et des pays de langue française.
Cette Charte devra tenir compte de la situation de notre culture française unique en Amérique du Nord et éviter d’accorder aux individus de prétendus droits qui leur permettraient de contrer les lois visant à assurer l’épanouissement du peuple du Québec.
Enfin, l’État du Québec aura le devoir de promouvoir la langue française en Amérique et dans le monde, cela par tous les moyens légitimes et possibles, notamment en conjuguant ses efforts à ceux des autres pays où prime le français.