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Son site :
http://www.andre-boisclair.org/index.message.php .
Extraits de Wikipédia :
« André Boisclair, né le 14 avril 1966 à Montréal, est un homme politique québécois, membre du Parti Québécois puis chef du Parti Québécois en 2005. Il est le premier chef de parti ouvertement homosexuel en Amérique du Nord.
BIOGRAPHIE
André Boisclair est né à Montréal le 14 avril 1966. Militant engagé, souverainiste convaincu et parlementaire aguerri, il est membre du Parti Québécois depuis 1984. Il a successivement été président de la Fédération des associations étudiantes collégiales du Québec, président et président-fondateur d'Engagé, un groupe-conseil en démarrage de micro-entreprises, et président du Comité national des jeunes du Parti Québécois. Diplômé du Collège Jean-de-Brébeuf, il poursuivra ensuite ses études en science économique à l'Université de Montréal. Il est aujourd'hui titulaire d'une maîtrise en administration publique de l'Université Harvard.
En 1984, Bernard Landry le convainc de se mettre au service de la souveraineté. Plus tard, Jacques Parizeau le persuade de se porter candidat à l'élection de 1989 où il est élu dans la circonscription de Gouin à l'âge de 23 ans. Député engagé, il multiplie les efforts afin de créer des lieux de solidarité et d'assurer le développement économique dans les quartiers de Rosemont et de la Petite-Patrie.
L'élection de 1994 permet au Parti Québécois de reprendre le pouvoir et d'enclencher la marche vers la souveraineté du Québec. André Boisclair est alors de tous les combats et utilise toutes les tribunes afin de rallier les jeunes Québécois au projet souverainiste.
Au lendemain du référendum, André Boisclair accède au conseil des ministres. À 29 ans, il devient un des plus jeunes ministres de l'histoire du Québec. Dans le gouvernement de Lucien Bouchard, il est tout d'abord ministre des Relations avec les citoyens et de l'Immigration. Durant son passage à ce ministère, il tisse des liens étroits avec plusieurs membres des communautés immigrées. Par la suite, il est nommé ministre de la Solidarité sociale, où il met sur pied Solidarité-jeunesse, un programme qui permet encore aujourd'hui à des jeunes en difficulté d'intégrer le marché le travail.
Sous la gouverne de Bernard Landry, André Boisclair se voit confier la responsabilité du ministère de l'Environnement. Il y assume notamment un leadership déterminant dans la promotion du Protocole de Kyoto et dote le Québec de sa première politique nationale de l'eau. Il devient l'un des plus ardents défenseurs du développement durable et double la superficie des aires protégées au Québec en y incluant d'importantes rivières sauvages.
En 2002, Bernard Landry ajoute le ministère des Affaires municipales et de la Métropole à ses responsabilités et le nomme leader parlementaire du gouvernement. C'est en cette qualité qu'il conclut de nouveaux partenariats, des contrats de ville, avec Québec et Montréal, leur permettant ainsi de planifier plus efficacement leur développement et de bénéficier d'une plus grande autonomie.
Réélu en 2003, André Boisclair est nommé leader parlementaire de l'opposition, poste qu'il quittera en même temps que son siège de député de Gouin le 17 août 2004.
Le 17 juin 2005, André Boisclair annonce sa candidature à la direction du Parti Québécois.
Le 15 novembre 2005, il est élu chef du Parti Québécois, au premier tour. Il décroche la victoire avec 53,68% (56 503) des votes, devant Pauline Marois, sa plus proche rivale, qui a obtenue pour sa part 30,6% des voix.
CONTROVERSES
Pendant la course à la chefferie du Parti Québécois, deux controverses sont venus assombrir sa campagne. La première, vers la fin de septembre, éclata après qu'il eut avoué avoir consommé de la cocaïne alors qu'il était ministre. Quelques jours après cette déclaration, André Boisclair a clairement annoncé qu'il ne se désisterait pas de la course à la chefferie et a pressé les médias et la population à tourner la page sur cette affaire.
La deuxième concerne son diplôme de maîtrise. Le 6 octobre 2005, dans sa chronique, Lysiane Gagnon a affirmé qu'il ne s'agissait pas d'une maîtrise provenant de Harvard comme Boisclair le prétend, mais plutôt un Mid-Career Master in Public Administration (MC-MPA), émise par la JFK School of Government. Le lendemain, après avoir reçu une mise en demeure de Boisclair, La Presse s'excusait pour les allégations non fondées. »