Vive l'intolérance francophone !
Vive Le Quebec libre
www.unitednorthamerica.org
Check this page I found. Although it "promotes" union in North America, it proposes that Quebec should sign the US Constitution, it also mentions the "Quebec Factor". Also, although the webpage's name is "United North America" it tries to keep Mexico away... =/ It says: "Increase in national security by means of a uniform continental defense perimeter, and elimination of border guards at the Canadian border, so that they may be used in more important areas (eg. airports, harbors and Mexican border)."
FUNNY HUH?
Check this page I found. Although it "promotes" union in North America, it proposes that Quebec should sign the US Constitution, it also mentions the "Quebec Factor". Also, although the webpage's name is "United North America" it tries to keep Mexico away... =/ It says: "Increase in national security by means of a uniform continental defense perimeter, and elimination of border guards at the Canadian border, so that they may be used in more important areas (eg. airports, harbors and Mexican border)."
FUNNY HUH?
<"Increase in national security by means of a uniform continental defense perimeter, and elimination of border guards at the Canadian border''>
Well it sounds like they want to shallow all of our Canadian resoures up.
I oppose any form of a United America other from a EU style of Union. I think we Canadians have done a wonderful job to our country (other from Quebec problem) considering all the factors are against us.
I as an Anglo-Canadian support the Province of Quebec to separate from Canada if it's people want it - Remember its a democratic country.
Well it sounds like they want to shallow all of our Canadian resoures up.
I oppose any form of a United America other from a EU style of Union. I think we Canadians have done a wonderful job to our country (other from Quebec problem) considering all the factors are against us.
I as an Anglo-Canadian support the Province of Quebec to separate from Canada if it's people want it - Remember its a democratic country.
The President of the US isn't on the same page as most Canadians. Thats really a sticky point for me.
I, as a Canadian, support separation provided my province of British Columbia is also given independence.
Le Devoir
POLITIQUE, lundi 6 juin 2005, p. A4
Des indépendantistes vermontois dans les montagnes russes du PQ
Robitaille, Antoine
Il n'y a pas que les participants au congrès qui ont été sonnés par la
démission de Bernard Landry, samedi soir. Ce fut le cas d'observateurs
étrangers présents au congrès, dont deux membres d'un groupe prônant
l'indépendance du Vermont.
«Ça nous a ramenés sur terre», a raconté hier Thomas Naylor, fondateur de la
Second Vermont Republic (SVR), avant de retourner dans l'État voisin. «Avant
l'événement d'hier soir, on flottait: pour nous, c'était vraiment
impressionnant et inspirant d'entendre parler ces politiciens de manière si
éloquente de la création pacifique de leur pays axé sur l'inclusion, un pays
qui allait prôner une mondialisation humaine et l'énergie éolienne. Et puis,
il y a eut ce vote et la démission de Landry. Quelles montagnes russes!»
Naylor, qui fait presque deux mètres et ressemble un peu à George Washington
avec ses cheveux blancs, est un professeur émérite (à la retraite) de
l'Université Duke.
Il dit avoir pris conscience en fin de semaine de l'énorme difficulté d'un
combat pour l'indépendance: «Il y avait tant d'énergie le vendredi soir,
surtout lors du discours de Gilles Duceppe. Mais pour fonder un pays, ça
prend encore plus d'énergie, semble-t-il. C'est, après tout, un acte de
rébellion.»
Naylor, qui ne comprend ni parle le français, était accompagné de James
Hogue, francophone et francophile, comédien spécialiste de Shakespeare qui
aime bien se déguiser de temps à autre en Ethan Allen, personnage central de
l'histoire de la république du Vermont, qui fut indépendante pendant 14 ans,
de 1777 à 1791 (d'où le nom de Second Vermont Republic). Aux yeux de Hogue,
Bernard Landry apparaissait incarner un «mélange parfait» de pragmatisme et
d'utopisme.
«Vendredi, Landry m'avait convaincu que la création d'un Québec souverain
aurait un effet bénéfique sur le monde. Landry ne parlait pas de fermer les
frontières, mais de les abolir comme en Europe. Il parlait de fair trade et
non seulement de free trade», dit Hogue, enthousiaste, qui a trouvé le
nationalisme du PQ très ouvert - «il y avait plusieurs personnes noires qui
se succédaient à la tribune» - mais trop porté sur la political correctness.
«J'en avais marre d'entendre "Militant, militantes"» dit-il en éclatant de
rire.
Invités
Naylor et Hogue affirment que, malgré ses difficultés, le PQ, c'est le
modèle pour les indépendantistes vermontois. Ils se disent ravis d'avoir été
invités à ce congrès et ont diffusé un communiqué la semaine dernière
présentant ceci comme une «reconnaissance importante pour la SVR», qui en
est à ses débuts, expliquent-ils. Au PQ toutefois, l'attaché de presse Joël
Simard-Ménard a précisé vendredi que «lorsque le parti invite un groupe au
congrès comme observateur, cela ne signifie nullement qu'il approuve les
idées de celui-ci».
La SVR compte tout au plus 200 membres actuellement. «C'est 170 de plus
qu'au mois novembre», note Naylor. Il n'y a pour l'instant eu aucun sondage
sur l'idée d'indépendance, si bien que Naylor et Hogue ignorent si leur
option obtient un appui important dans la population. Résolument de gauche,
ils estiment que l'indépendance du Vermont est une nécessité puisque
l'Amérique, «surtout celle de Bush», est devenue «trop grosse», «impériale»
et non durable.
«Il faut préparer la dissolution pacifique de cet empire.» À propos de Ralph
Nader, pratiquement l'unique représentant connu de la gauche américaine,
Naylor dit qu'il cerne les problèmes correctement, «mais il ne voit de
solutions que dans le gouvernement fédéral. Nous, on dit, small is
beautiful».
Style jeffersonien
Naylor a publié un Vermont Manifesto, a rédigé une constitution du Vermont
libre et a fait adopter une Déclaration de Middlebury. Il a un style
jeffersonien, s'inspire notamment des positions de Jane Jacobs et connaît
toute l'oeuvre de Camus. Lorsqu'on lui dit que son mouvement est très
marginal, Naylor rétorque que des personnalités de taille comme George
Keenan, diplomate américain très important durant la guerre froide et John
Kenneth Galbraith, se sont montrés favorables à son idée.
Il souligne aussi que la SVR a réussi à convaincre l'assemblée législative
du Vermont de consacrer janvier «mois de l'indépendance», durant lequel on
se rappelle de diverses façons l'époque où cet État était «libre».
http://www.vermontrepublic.org/media/ledevoir.html
POLITIQUE, lundi 6 juin 2005, p. A4
Des indépendantistes vermontois dans les montagnes russes du PQ
Robitaille, Antoine
Il n'y a pas que les participants au congrès qui ont été sonnés par la
démission de Bernard Landry, samedi soir. Ce fut le cas d'observateurs
étrangers présents au congrès, dont deux membres d'un groupe prônant
l'indépendance du Vermont.
«Ça nous a ramenés sur terre», a raconté hier Thomas Naylor, fondateur de la
Second Vermont Republic (SVR), avant de retourner dans l'État voisin. «Avant
l'événement d'hier soir, on flottait: pour nous, c'était vraiment
impressionnant et inspirant d'entendre parler ces politiciens de manière si
éloquente de la création pacifique de leur pays axé sur l'inclusion, un pays
qui allait prôner une mondialisation humaine et l'énergie éolienne. Et puis,
il y a eut ce vote et la démission de Landry. Quelles montagnes russes!»
Naylor, qui fait presque deux mètres et ressemble un peu à George Washington
avec ses cheveux blancs, est un professeur émérite (à la retraite) de
l'Université Duke.
Il dit avoir pris conscience en fin de semaine de l'énorme difficulté d'un
combat pour l'indépendance: «Il y avait tant d'énergie le vendredi soir,
surtout lors du discours de Gilles Duceppe. Mais pour fonder un pays, ça
prend encore plus d'énergie, semble-t-il. C'est, après tout, un acte de
rébellion.»
Naylor, qui ne comprend ni parle le français, était accompagné de James
Hogue, francophone et francophile, comédien spécialiste de Shakespeare qui
aime bien se déguiser de temps à autre en Ethan Allen, personnage central de
l'histoire de la république du Vermont, qui fut indépendante pendant 14 ans,
de 1777 à 1791 (d'où le nom de Second Vermont Republic). Aux yeux de Hogue,
Bernard Landry apparaissait incarner un «mélange parfait» de pragmatisme et
d'utopisme.
«Vendredi, Landry m'avait convaincu que la création d'un Québec souverain
aurait un effet bénéfique sur le monde. Landry ne parlait pas de fermer les
frontières, mais de les abolir comme en Europe. Il parlait de fair trade et
non seulement de free trade», dit Hogue, enthousiaste, qui a trouvé le
nationalisme du PQ très ouvert - «il y avait plusieurs personnes noires qui
se succédaient à la tribune» - mais trop porté sur la political correctness.
«J'en avais marre d'entendre "Militant, militantes"» dit-il en éclatant de
rire.
Invités
Naylor et Hogue affirment que, malgré ses difficultés, le PQ, c'est le
modèle pour les indépendantistes vermontois. Ils se disent ravis d'avoir été
invités à ce congrès et ont diffusé un communiqué la semaine dernière
présentant ceci comme une «reconnaissance importante pour la SVR», qui en
est à ses débuts, expliquent-ils. Au PQ toutefois, l'attaché de presse Joël
Simard-Ménard a précisé vendredi que «lorsque le parti invite un groupe au
congrès comme observateur, cela ne signifie nullement qu'il approuve les
idées de celui-ci».
La SVR compte tout au plus 200 membres actuellement. «C'est 170 de plus
qu'au mois novembre», note Naylor. Il n'y a pour l'instant eu aucun sondage
sur l'idée d'indépendance, si bien que Naylor et Hogue ignorent si leur
option obtient un appui important dans la population. Résolument de gauche,
ils estiment que l'indépendance du Vermont est une nécessité puisque
l'Amérique, «surtout celle de Bush», est devenue «trop grosse», «impériale»
et non durable.
«Il faut préparer la dissolution pacifique de cet empire.» À propos de Ralph
Nader, pratiquement l'unique représentant connu de la gauche américaine,
Naylor dit qu'il cerne les problèmes correctement, «mais il ne voit de
solutions que dans le gouvernement fédéral. Nous, on dit, small is
beautiful».
Style jeffersonien
Naylor a publié un Vermont Manifesto, a rédigé une constitution du Vermont
libre et a fait adopter une Déclaration de Middlebury. Il a un style
jeffersonien, s'inspire notamment des positions de Jane Jacobs et connaît
toute l'oeuvre de Camus. Lorsqu'on lui dit que son mouvement est très
marginal, Naylor rétorque que des personnalités de taille comme George
Keenan, diplomate américain très important durant la guerre froide et John
Kenneth Galbraith, se sont montrés favorables à son idée.
Il souligne aussi que la SVR a réussi à convaincre l'assemblée législative
du Vermont de consacrer janvier «mois de l'indépendance», durant lequel on
se rappelle de diverses façons l'époque où cet État était «libre».
http://www.vermontrepublic.org/media/ledevoir.html
U all know the law C-20 that federal gov take against Québec separatist movement. If u can read french, u will see the response of Québec on that issue ...
CONSIDÉRANT que le peuple québécois possède des caractéristiques propres et témoigne d'une continuité historique enracinée dans son territoire sur lequel il exerce ses droits par l'entremise d'un État national moderne doté d'un gouvernement, d'une assemblée nationale et de tribunaux indépendants et impartiaux;
CONSIDÉRANT que l'État du Québec est fondé sur des assises constitutionnelles qu'il a enrichies au cours des ans par l'adoption de plusieurs lois fondamentales et par la création d'institutions démocratiques qui lui sont propres;
CONSIDÉRANT que le Québec a constamment affirmé son respect des droits et libertés de la personne ainsi que des droits de la communauté anglophone et des nations autochtones du Québec;
CONSIDÉRANT que le Québec reconnaît l'apport des Québécoises et des Québécois de toute origine à son développement;
CONSIDÉRANT que l'Assemblée nationale est composée de députés élus au suffrage universel par le peuple québécois et qu'elle tient sa légitimité de ce peuple dont elle constitue le seul organe législatif qui lui soit propre;
CONSIDÉRANT qu'il incombe à l'Assemblée nationale, en tant que dépositaire des droits et des pouvoirs historiques et inaliénables du peuple québécois, de le défendre contre toute tentative de l'en spolier ou d'y porter atteinte;
CONSIDÉRANT que l'Assemblée nationale n'a pas adhéré à la Loi constitutionnelle de 1982, adoptée malgré son opposition;
CONSIDÉRANT que le Québec fait face à des gestes du gouvernement fédéral, dont une initiative législative, qui mettent en cause la légitimité, l'intégrité et le bon fonctionnement de ses institutions démocratiques nationales;
CONSIDÉRANT que, devant la situation ainsi créée, il y a lieu de réaffirmer le principe fondamental en vertu duquel le peuple québécois est libre d'assumer son propre destin, de déterminer son statut politique et d'assurer son développement économique, social et culturel;
CONSIDÉRANT que, par le passé, ce principe a trouvé à plusieurs reprises application, plus particulièrement lors des référendums tenus en 1980, 1992 et 1995;
CONSIDÉRANT qu'il est également nécessaire, à ce moment de l'histoire du Québec, de réaffirmer les acquis collectifs du peuple québécois, les responsabilités de l'État du Québec ainsi que les droits et les prérogatives de l'Assemblée nationale à l'égard de toute question relative à l'avenir de ce peuple;
LE PARLEMENT DU QUÉBEC DÉCRÈTE CE QUI SUIT :
CHAPITRE I
DU PEUPLE QUÉBÉCOIS
1. Le peuple québécois peut, en fait et en droit, disposer de lui-même. Il est titulaire des droits universellement reconnus en vertu du principe de l'égalité de droit des peuples et de leur droit à disposer d'eux-mêmes.
2. Seul le peuple québécois a le droit de choisir le régime politique et le statut juridique du Québec.
3. Seul le peuple québécois, par l'entremise des institutions politiques qui lui appartiennent en propre, a le droit de statuer sur la nature, l'étendue et les modalités de l'exercice de son droit à disposer de lui-même.
Toute condition ou modalité d'exercice de ce droit, notamment la consultation du peuple québécois par un référendum, n'a d'effet que si elle est déterminée suivant le premier alinéa.
4. Lorsque le peuple québécois est consulté par un référendum tenu en vertu de la Loi sur la consultation populaire, l'option gagnante est celle qui obtient la majorité des votes déclarés valides, soit cinquante pour cent de ces votes plus un vote.
CHAPITRE II
DE L'ÉTAT DU QUÉBEC
5. L'État du Québec tient sa légitimité de la volonté du peuple qui habite son territoire.
Cette volonté s'exprime par l'élection au suffrage universel de députés à l'Assemblée nationale, à vote égal et au scrutin secret en vertu de la Loi électorale ou lors de référendums tenus en vertu de la Loi sur la consultation populaire.
La qualité d'électeur est établie selon les dispositions de la Loi électorale.
6. L'État du Québec est souverain dans les domaines de compétence qui sont les siens en vertu des lois et des conventions de nature constitutionnelle.
Le gouvernement a le devoir de soutenir l'exercice de ces prérogatives et de défendre en tout temps et partout leur intégrité, y compris sur la scène internationale.
7. L'État du Québec est libre d'adhérer à tout traité, convention ou entente internationale qui touche à sa compétence constitutionnelle.
Dans ses domaines de compétence, aucun traité, convention, entente ou loi ne peut le lier à moins qu'il n'y adhère formellement par la voix de l'Assemblée nationale ou du gouvernement selon les dispositions de la loi.
Il peut également, dans ses domaines de compétence, transiger avec des États étrangers et assurer sa représentation à l'extérieur du Québec.
CHAPITRE III
DU TERRITOIRE QUÉBÉCOIS
8. Le territoire du Québec et ses frontières ne peuvent être modifiés qu'avec le consentement de l'Assemblée nationale et du gouvernement.
Le gouvernement doit veiller au maintien et au respect de l'intégrité territoriale du Québec.
9. L'État du Québec exerce sur le territoire québécois et au nom du peuple québécois tous les pouvoirs liés à sa compétence et au domaine public québécois.
L'État peut aménager, développer et administrer ce territoire et plus particulièrement en confier l'administration déléguée à des municipalités ou d'autres entités mandatées par lui, le tout conformément à la loi, y compris dans le respect des droits des nations autochtones du Québec.
CHAPITRE IV
DISPOSITIONS FINALES
10. L'État du Québec et l'Assemblée nationale ne sont liés, en ce qui concerne l'exercice du droit fondamental et inaliénable du peuple québécois à disposer de lui-même, que par les dispositions de la présente loi et des autres lois applicables de l'Assemblée nationale.
Aucun autre parlement ou gouvernement ne peut réduire les pouvoirs, l'autorité, la souveraineté et la légitimité de l'Assemblée nationale.
Québec can do law too
CONSIDÉRANT que le peuple québécois possède des caractéristiques propres et témoigne d'une continuité historique enracinée dans son territoire sur lequel il exerce ses droits par l'entremise d'un État national moderne doté d'un gouvernement, d'une assemblée nationale et de tribunaux indépendants et impartiaux;
CONSIDÉRANT que l'État du Québec est fondé sur des assises constitutionnelles qu'il a enrichies au cours des ans par l'adoption de plusieurs lois fondamentales et par la création d'institutions démocratiques qui lui sont propres;
CONSIDÉRANT que le Québec a constamment affirmé son respect des droits et libertés de la personne ainsi que des droits de la communauté anglophone et des nations autochtones du Québec;
CONSIDÉRANT que le Québec reconnaît l'apport des Québécoises et des Québécois de toute origine à son développement;
CONSIDÉRANT que l'Assemblée nationale est composée de députés élus au suffrage universel par le peuple québécois et qu'elle tient sa légitimité de ce peuple dont elle constitue le seul organe législatif qui lui soit propre;
CONSIDÉRANT qu'il incombe à l'Assemblée nationale, en tant que dépositaire des droits et des pouvoirs historiques et inaliénables du peuple québécois, de le défendre contre toute tentative de l'en spolier ou d'y porter atteinte;
CONSIDÉRANT que l'Assemblée nationale n'a pas adhéré à la Loi constitutionnelle de 1982, adoptée malgré son opposition;
CONSIDÉRANT que le Québec fait face à des gestes du gouvernement fédéral, dont une initiative législative, qui mettent en cause la légitimité, l'intégrité et le bon fonctionnement de ses institutions démocratiques nationales;
CONSIDÉRANT que, devant la situation ainsi créée, il y a lieu de réaffirmer le principe fondamental en vertu duquel le peuple québécois est libre d'assumer son propre destin, de déterminer son statut politique et d'assurer son développement économique, social et culturel;
CONSIDÉRANT que, par le passé, ce principe a trouvé à plusieurs reprises application, plus particulièrement lors des référendums tenus en 1980, 1992 et 1995;
CONSIDÉRANT qu'il est également nécessaire, à ce moment de l'histoire du Québec, de réaffirmer les acquis collectifs du peuple québécois, les responsabilités de l'État du Québec ainsi que les droits et les prérogatives de l'Assemblée nationale à l'égard de toute question relative à l'avenir de ce peuple;
LE PARLEMENT DU QUÉBEC DÉCRÈTE CE QUI SUIT :
CHAPITRE I
DU PEUPLE QUÉBÉCOIS
1. Le peuple québécois peut, en fait et en droit, disposer de lui-même. Il est titulaire des droits universellement reconnus en vertu du principe de l'égalité de droit des peuples et de leur droit à disposer d'eux-mêmes.
2. Seul le peuple québécois a le droit de choisir le régime politique et le statut juridique du Québec.
3. Seul le peuple québécois, par l'entremise des institutions politiques qui lui appartiennent en propre, a le droit de statuer sur la nature, l'étendue et les modalités de l'exercice de son droit à disposer de lui-même.
Toute condition ou modalité d'exercice de ce droit, notamment la consultation du peuple québécois par un référendum, n'a d'effet que si elle est déterminée suivant le premier alinéa.
4. Lorsque le peuple québécois est consulté par un référendum tenu en vertu de la Loi sur la consultation populaire, l'option gagnante est celle qui obtient la majorité des votes déclarés valides, soit cinquante pour cent de ces votes plus un vote.
CHAPITRE II
DE L'ÉTAT DU QUÉBEC
5. L'État du Québec tient sa légitimité de la volonté du peuple qui habite son territoire.
Cette volonté s'exprime par l'élection au suffrage universel de députés à l'Assemblée nationale, à vote égal et au scrutin secret en vertu de la Loi électorale ou lors de référendums tenus en vertu de la Loi sur la consultation populaire.
La qualité d'électeur est établie selon les dispositions de la Loi électorale.
6. L'État du Québec est souverain dans les domaines de compétence qui sont les siens en vertu des lois et des conventions de nature constitutionnelle.
Le gouvernement a le devoir de soutenir l'exercice de ces prérogatives et de défendre en tout temps et partout leur intégrité, y compris sur la scène internationale.
7. L'État du Québec est libre d'adhérer à tout traité, convention ou entente internationale qui touche à sa compétence constitutionnelle.
Dans ses domaines de compétence, aucun traité, convention, entente ou loi ne peut le lier à moins qu'il n'y adhère formellement par la voix de l'Assemblée nationale ou du gouvernement selon les dispositions de la loi.
Il peut également, dans ses domaines de compétence, transiger avec des États étrangers et assurer sa représentation à l'extérieur du Québec.
CHAPITRE III
DU TERRITOIRE QUÉBÉCOIS
8. Le territoire du Québec et ses frontières ne peuvent être modifiés qu'avec le consentement de l'Assemblée nationale et du gouvernement.
Le gouvernement doit veiller au maintien et au respect de l'intégrité territoriale du Québec.
9. L'État du Québec exerce sur le territoire québécois et au nom du peuple québécois tous les pouvoirs liés à sa compétence et au domaine public québécois.
L'État peut aménager, développer et administrer ce territoire et plus particulièrement en confier l'administration déléguée à des municipalités ou d'autres entités mandatées par lui, le tout conformément à la loi, y compris dans le respect des droits des nations autochtones du Québec.
CHAPITRE IV
DISPOSITIONS FINALES
10. L'État du Québec et l'Assemblée nationale ne sont liés, en ce qui concerne l'exercice du droit fondamental et inaliénable du peuple québécois à disposer de lui-même, que par les dispositions de la présente loi et des autres lois applicables de l'Assemblée nationale.
Aucun autre parlement ou gouvernement ne peut réduire les pouvoirs, l'autorité, la souveraineté et la légitimité de l'Assemblée nationale.
Québec can do law too
Salut, je viens de découvrir ce forum. Guest, je ne comprends pas pourquoi le Québec te fais chier. C'est normal pour nous de vouloir "ravoir" notre indépendance. Ça faisait déjà longtemps qu'on vivait indépendant sur ce territoire avant l'arrivée des anglais, non?
On est des conquis, on le sait. Puis on n'aime pas ça. On a jamais aimé ça. Mais l'histoire a été forgée ainsi. On peut forger l'histoire, mais pas les convictions viscérales d'appartenance et de fierté qui caractérisent chaque individu de chaque peuple pour sa mère patrie et qui sont transmises de génération en génération. J'ignore de quelle partie du monde tu viens, mais il me semble que c'est pareil pour la majorité des peuples.
L'indépendance du Québec, bien sûr, ça va de soi!
On est des conquis, on le sait. Puis on n'aime pas ça. On a jamais aimé ça. Mais l'histoire a été forgée ainsi. On peut forger l'histoire, mais pas les convictions viscérales d'appartenance et de fierté qui caractérisent chaque individu de chaque peuple pour sa mère patrie et qui sont transmises de génération en génération. J'ignore de quelle partie du monde tu viens, mais il me semble que c'est pareil pour la majorité des peuples.
L'indépendance du Québec, bien sûr, ça va de soi!
"Putain de Quebec, tu nous fais chier. "
Ne parles pas pour les autres STP, le Quebec ne me fait pas du tout chier.
Ne parles pas pour les autres STP, le Quebec ne me fait pas du tout chier.
C'est qui tous les guests qui parlent ? Moi je suis guest 227, et vous ?
j'aime bien les quebecois, je les trouve assez sympas mais la manière dont ils parlent, leur accent, je sais pas mais il est bizarre et parfois quand je les entend à la télé francaise j'ai du mal à les comprendre mais c'est très rare rassurer vous :)
Rene Levesque is credited as the galvanizer of sovereignty forces. It is one thing for Rene Levesque himself to leave the Liberal Party, but 100's joined him. What inpired him to do it at that time? What persuaded those hundreds to join him in this pursuit of Sovereignty.?
Things don't just happen, there has to be a catalyst. That catalyst was Charles De Gaulle. Charles De Gaulle was not just any president of France. He was an integral part of WWII and the founder of the Fifth Republic of France.
Canada has Canada Day, Quebec needs Sovereignty day. That day could be june 23. A statue of De Gaulle could be erected where he made his speach with a nice plaque.
"all of France knows, sees, and understands what happens here" he closed with a salute heard around the world: "Vive le Québec libre!""
Things don't just happen, there has to be a catalyst. That catalyst was Charles De Gaulle. Charles De Gaulle was not just any president of France. He was an integral part of WWII and the founder of the Fifth Republic of France.
Canada has Canada Day, Quebec needs Sovereignty day. That day could be june 23. A statue of De Gaulle could be erected where he made his speach with a nice plaque.
"all of France knows, sees, and understands what happens here" he closed with a salute heard around the world: "Vive le Québec libre!""