What makes French a Latin-Germanic mixed language

greg   Thu May 21, 2009 10:04 am GMT
Ouest : « That is a typical example of what happened: Germanic constructions were translated 1 to 1 into what was thought to be "Latin". Other examples are "une fois" = "einmal", "bien venu" = "willkommen/welcome", "endormir" = "einschlafen". Latin construction "endormare" never existed... »

Là, mon pauvre Ouest, c'est plus du Barbara Cartland, mais plutôt 3615 code Qui-n'en-veut... Tu va bientôt nous dire que le mot <télévision> est un calque syntagmatique de <Fernseher>... T'es tout juste bon à sucrer les fraises, mon vieux !





rep : « I hope,you know French words such as "nord","sud","est","ouest","bleu",'gris","blanc" ,"maréchal","écran"? »

Ouaip, on les connaît — merci ! Et alors ?





guest guest : « attested= it means words to which more or less similar words are found in known germanic languages, it does not even mean that they necessarily all COME from germanic - Cf previous discussions about "guerre" »

Leasnam : « Wrong again. "Attested" means having been certified, especially with verifiable proof, as in written documents, literature, etc. You're just doing great today aren't you! Your bogosity is amazing! »

Tout doux Leasnam : t'as manifestement rien compris à ce que guest guest tente patiemment de t'expliquer. Il écrit pourtant en anglais : ça devrait te faciliter la comprenure. Il dit que « attesté » s'applique à des formes lexicales jugées proches et relevées dans des langues germaniques identifiées — ce en quoi il a absolument raison. Il ajoute que cette remarque ne signifie en aucun cas que la parenté des formes voisines n'est établie — ce en quoi il a encore raison.

Quant à toi, Leasnam, tu réponds à côté de la plaque, comme dab. Dans le meilleur des cas ta réponse est calamiteuse car elle manque sa cible. Dans tous les autres elle est insincère car elle tente de travestir le sens de la remarque de guest guest : il n'y que les gogos qui vont gober que guest guest disait l'inverse du contenu de ta réponse.





Observer : « You do say garbe in French [...] ».

Inconnu au bataillon, désolé.





Observer : « To clarify-- in older versions of French. This [GARBE] is no longer a current word in the French language. »

Des preuves, stp ? Attestations ? Écrits ?





Observer : « "but"/"bout" are not celtic my friend. They are germanic (Old Norse) ».

Et pourquoi pas chinois tant qu'on y est !...





Observer : « "rater" is as well, from rat in *prendre un rat*. This is from OHG rato, English rat ».

béarnais <arrat>
bergamasque <rat>
castillan <rata>
castillan <ratón> {souris}
catalan <rata>
français <rat>
galicien <rata>
gascon <arrat>
italien <ratto>
occitan <rat> <rata>
piedmontais <rat>
portugais <rato>
provençal <rato> {souris}
saintongeais <rat>

basque <arratoi>

breton <raz>
mannois <roddan>

latin <rattus>

frioulan <pantiane>

lombard <pàtega>

occitan <garri> {surmulot}
provençal <gàrri> {rat}

roumain <şobolan>

vénète <póntega>

vénète <sórxe> <sórzo> ?↔? polonais <szczur>
(on est plus à ça près : si l'ancien vieil-allemand a donné <rat> aux Basques via les Béarnais, autant penser que les Vénitiens ont emprunté <sórxe>/<sórzo> aux Polonais)





Observer : « "toujours" is a hybrid word, made up of two Latin derived words tout and jour on the same germanic model of English "always", Swedish "altid", Dutch "altijd". Latin for toujours is "semper" »

Ah d'accord ! Alors <la lune> est un syntagme hybride calqué sur le modèle <the moon> ou <der Mond>. C'est pas bête. C'est comme l'œuf de Colomb : fallait juste y penser... Ce doit être pareil pour <secrétaire général> qui est le calque intégral de <secretary general> bien sûr — où avais-je la tête !





Observer : « "mépris" contains the germanic prefix "mé-, més-" (English mis-) »

Oui c'est bien connu : le préfixe français <mé#> n'a rien de roman. Itou pour <mesconéisser> en occitan.





Lobo : « Donc, la question devrait plutôt être: Quels sont les facteurs d'influences de la langue-mère de toutes les langues romanes et à quel moment sont-ils intervenus?
Comme point de départ peut-on stipuler que les premières divergences entre les latins écrit et oral sont survenues avant les premiers contacts répertoriés entre Romains et Germains, c'est-à-dire au tout début de l'ère chrétienne, ou même avant l'époque de César. Qu'est-ce qui aurait donc modifié à ce point le latin archaïque parlé, c'est l'objet réel de la controverse. Si quelqu'un a une hypothèse plausible, il est le bienvenu. »

Ce qu'on peut dire c'est qu'il ne saurait y avoir de "survenance" quant à la "divergence" entre latin écrit et latin oral. Pour la bonne et simple raison que toute langue (orale) diverge par définition de sa transcription (la "langue" écrite). Quand je tape <bobo> sur mon clavier, la suite graphique obtenue n'a **AUCUN** rapport — autre que l'arbitraire et le contingent — avec l'enchaînement /bobo/ composé de quatre phonèmes. En posant que le phonème /b/ s'écrit <☻> et que <☺> est la transcription de /o/, l'équivalent graphique de /bobo/ est alors <☻☺☻☺> et non plus *<bobo> (fautif ou hors-sujet avec avec la nouvelle convention précédente). On voit bien qu'écriture et parole sont deux choses distinctes et que la première procède de la seconde, et non l'inverse.

Donc le concept de divergence "survenue" est une vue de l'esprit et en aucun cas une réalité. Il existe des langues qui s'écrivent à l'aide d'alphabets différents et cette "divergence" n'interfère en rien dans la communication orale.

Ceci dit, les traditionnelles billevesées sur les invasions barbares qui auraient changé le latin en langues romanes n'intègrent pas l'âge paléoroman dans leurs schémas sensationnalistes : c'est moins rigolo et ça exige plus de travail. Pour les germanopériphéristes (monocentristes latins du type Leasnam), ou ceux qui poussent cette extravagance jusqu'à l'aporie complète (je veux parler des bicentristes germanomanes du type Ouest) — eh bien pour tous ces "adversaires" de la romanologie, des faits pourtant majeurs tels que la diglossie grécolatine au sein de l'élite romaine (républicaine ou impériale) n'ont aucune espèce d'importance à partir du moment où c'est antérieur à Clovis & Cie. Que cette diglossie élitaire ait pu coexister avec un bilinguisme romanolatin au sein des couches populaires, voilà qui est proprement impensable ! Que ce genre de double diglossie se retrouve fréquemment à notre époque, et dans des contrées pas si éloignées (Maghreb par exemple), ça n'a strictement aucun intérêt. Tout ce qui compte c'est perpétuer la liturgie latinisante et conserver les colifichets germanoïdes qui vont avec.

Encore une fois il ne s'agit pas de savoir qui a"tort" ou "raison" : on le saura peut-être dans deux ou trois générations. Il s'agit de savoir pourquoi une pensée lacunaire (pour être poli) devrait accéder au rang de dogme sous les applaudissements de la foule ébahie.
guest guest   Thu May 21, 2009 11:29 am GMT
« Donc, la question devrait plutôt être: Quels sont les facteurs d'influences de la langue-mère de toutes les langues romanes et à quel moment sont-ils intervenus?
Comme point de départ peut-on stipuler que les premières divergences entre les latins écrit et oral sont survenues avant les premiers contacts répertoriés entre Romains et Germains, c'est-à-dire au tout début de l'ère chrétienne, ou même avant l'époque de César. Qu'est-ce qui aurait donc modifié à ce point le latin archaïque parlé, c'est l'objet réel de la controverse. Si quelqu'un a une hypothèse plausible, il est le bienvenu. »


The languages evoluate. the precise conditions of how latin became romance (if it did) is not known. Everyone who says the inverse is just trying to spread a new dogma based on a theory (Cf Guest/leasnam).
There are various possibilities:

1. what we call "latin" is only the litterary written version of the roman language. Vulgar latin would have been the oral one that had its own characteritics and evoluted its own way.

2. what we call "latin" was the official language of roman empire, but there was another close language: "paleo-roman" that was the most spread oral language, and fed itself with words taken into latin.

3. what we call "latin" was the original language that did evoluated to romance (but still existed later in parralel) under other influences in core of the roman empire itself long time before the great invasions. (the idea that it evoluated in each area independently after the invasions is very unprobale because of the great uniformity of romance languages, especially compared to latin and compared to the diversity of germanic languages)

Other possibilities not yet envisaged can exist


The presence of difference between a oral language that evoluate (in the direction of simplification; for exemple loss of cases, etc.) and the "official" one that still about the same for hundreds of years is not a absurd hypothesis.

In french you can find quite important gramatical differences between the spoken language and the written one (I don't even speak about a very literatural one)

For exemple, in oral we would say:

- D'où c'est que vous êtes?
- On vient des Pyrénnés.
- Où c'est? Vous vivez là depuis quand?
- Depuis qu'on y a emménagé l'année dernière.

in wirtten french it should be

- D'où venez-vous?
- Nous venons des Pyrénnées.
- Où celà se trouve t'il? depuis quand vivez-vous là?
- Depuis que nous y emménageâmes l'an dernier.

two different kinds of grammar, two different word orders, etc... but both are clearly the same french language.

If people in 2000 years study french, they would suppose that the spoken
language was the same than the one they discover (in the case they found only texts, and not movies or recordings of course).
When they would be comparating this french they know with the descendant language of french of the year 4000, they would find the different gramatical features that we observe today between the oral and written forms (with the difference that the oral language became progressively the official written form.)





" "Observer : « "mépris" contains the germanic prefix "mé-, més-" (English mis-) »
Oui c'est bien connu : le préfixe français <mé#> n'a rien de roman. Itou pour <mesconéisser> en occitan. " "


Yes, and "menospreciar" (mépriser in Spanish), has nothing to see with menos (lat. minus/fr. més-)+ preciar... ;)
rep   Thu May 21, 2009 1:34 pm GMT
greg:
<<béarnais <arrat>
bergamasque <rat>
castillan <rata>
castillan <ratón> {souris}
catalan <rata>
français <rat>
galicien <rata>
gascon <arrat>
italien <ratto>
occitan <rat> <rata>
piedmontais <rat>
portugais <rato>
provençal <rato> {souris}
saintongeais <rat>

basque <arratoi>

breton <raz>
mannois <roddan>

latin <rattus>

frioulan <pantiane>

lombard <pàtega>

occitan <garri> {surmulot}
provençal <gàrri> {rat}

roumain <şobolan>

vénète <póntega>

vénète <sórxe> <sórzo> ?↔? polonais <szczur>
(on est plus à ça près : si l'ancien vieil-allemand a donné <rat> aux Basques via les Béarnais, autant penser que les Vénitiens ont emprunté <sórxe>/<sórzo> aux Polonais) >>


greg,you forget something:

Icelandic-rotta
Swedish-råtor
Nynorsk-rotte
Norwegian Bokmål-rotter
Danish-rotte
Icelandic-rotta
West frisian-rôt
Old english-ræt
http://www.etymonline.com/index.php?l=r&p=2
guest guest   Thu May 21, 2009 2:26 pm GMT
" greg,you forget something:

Icelandic-rotta
Swedish-råtor
Nynorsk-rotte
Norwegian Bokmål-rotter
Danish-rotte
Icelandic-rotta
West frisian-rôt
Old english-ræt "


Wy do you think romance languages, such as french, would have borrowded "rater" from Germanic (rotta, rotte, rotter, rot, etc...) since rattus already exist. And, while germanic words use mainly "rot-" root, the romance ones used "rat-" ones, like latin "rattus" !
Anyway this doesn't even concerns directly the word we speak about, which is "rater" (means about "to mistake"), and evolved form "raptus", meaning to put-off, in reference to the writting mistake (rature, etc.). It is a complete latin word.

But yes latin and germanic language (as does slavic, etc) have similar indo-European etymologies, you say nothing more.
Leasnam   Thu May 21, 2009 4:46 pm GMT
<<,That is a typical example of what happened: Germanic constructions were translated 1 to 1 into what was thought to be "Latin". Other examples are "une fois" = "einmal", "bien venu" = "willkommen/welcome", "endormir" = "einschlafen". Latin construction "endormare" never existed... >>


plupart, bonheur, malheur, ainsi, peut-être, au-jour-d'hui are all like this

<<Anyway, even in a world where those exemples were with germanic origin>>

They are :)

====

The problem here is that greg and guest guest take the approach of linguistics from a Now-perspective backwards, where the others of us begin from the origin and move forward in time.

greg, you again play the same old hand which is feable at being able to convince the learned skeptic, only the inexperieced youngster--Latin 'rattus' is an emprunt from Germanic, proven by accepted methodology of sound transition from Proto-Indo-European *red- "to gnaw", which gives rise to Latin 'rodere' from whence we get "rodent". RODENT is the true Italic form of the word. The same PIE root gives rise to Germanic *ratt-, where Vulgar Latin picks it up as 'rattus'. Please, do some research before spouting off. guest guest, you too.

English <rat>
Old English <ræt>
Old Saxon <ratta>
MLG <rotte>
Dutch <rat>
OHG <rato, ratta>
Germanc <Ratte, Ratze>
Danish <rotte>
Swedish <råtta, råtor>
French <rat>

Irish & Gaelic <radan>
Armor. <raz>

"Weekley thinks this is of Gmc. origin, "the animal having come from the East with the race-migrations" and the word passing thence to the Romanic languages. American Heritage and Tucker connect O.E. ræt to L. rodere and thus PIE *red- "to scrape, scratch, gnaw," source of rodent (q.v.). Barnhart writes, "the relationship to each other of the Germanic, Romance, and Celtic words for rat is uncertain." OED says "probable that the rat word spread from Germanic to Romance"

Given the fact that the word shows the correct alteration in form of the PIE root in that the 'd' > 't' (red- > rat), and given the above passage, who wants to continue to contest? So Latin has 2 forms of the same PIE root, one with no change (i.e. "rodere") and one with? ("rattus")? Can you please explain why this is so, greg or guest guest?

By the way, guest guest, "prendre un rat" was an old French phrase as in "ce pistolet a pris un rat" = "the pistol misfired, missing fire", that gave rise to the verb 'rater'. I cannot believe that a foreigner has to explain this to you, a Frenchman/-woman. Please, learn something about your language before you come here and smugly lecture in baseless defense of it.

Maybe this is where our disconnect lies. I actually expect you to already understnad these things without me having to spoon-feed them to you as an infant. I'm not a baby-sitter. I will have none of it.

<<" "Observer : « "mépris" contains the germanic prefix "mé-, més-" (English mis-) »
Oui c'est bien connu : le préfixe français <mé#> n'a rien de roman. Itou pour <mesconéisser> en occitan. " "
Yes, and "menospreciar" (mépriser in Spanish), has nothing to see with menos (lat. minus/fr. més-)+ preciar... ;) >>

Again you display your lack of training, or perhaps your intentional attempt to frustrate. Let me teach you something: Forget the occurrences of this "assumed" prefix in other Romance languages. We are talking about French 'mé-, més-' from Olf French 'mes-, mis- [in Carolingian documents]' only (start with the source and work towards the present).

1). Latin 'minus' ("less") was not used as a prefix. -us is a masculine nominative inflection. Were it a prefix, it would show as 'minu-', no terminatins -s. But it was not a prefix so this doesn't matter.

2). Old French 'mes-' means "badly, wrongly" (cf OFr mesfaire = do badly, do wrongly); Latin 'minus' means "less, small" (mesfaire != do less, do small). No semantical relation.

In Old French, 'mes-, mis-' both in form, meaning and utilization align it closer to the Frankish prefix *mis-. (cf OE mis-, OS missi-, OHG missi-, ON mis-, etc)

Now, LATER, attempts have been made to link it to a fantasist Latin assumed prefix minus- and this has given rise to later forms which use this neo-prefix (prov mens-, Spanish menos-), forms you show above. Those forms have nothing to do with Old French mes- which is what gives rise to French mé-, més-. But I see they have succeeded in deceiving the simpletons ;)

<<Observer : « You do say garbe in French [...] ».
Inconnu au bataillon, désolé. >>

This word was listed in guest guest's list above:
"* derivatives of "blé, vois, fange, ***garbe***, haie,"

Please learn the history of French...we are trying to discuss development over time. Without this, you only cause confusion and again, frustration. If you cannot get the simple things right, how can we trust anything you say?
Lobo   Thu May 21, 2009 7:18 pm GMT
Vous argumentez pour des menus détails, pour prouver quoi au fait, que le français est la résultante d'une espèce de langue hybride construite à partir du germanique.

Ouest Wed May 20, 2009 5:06 pm GMT
''I repeat: not the vocabulary was altered by the vain efforts of Germanic settlers to learn convenient Latin, but the core of Latin language, it´s structure, syntax, grammar, morphology etc.''

Ensuite, Leasnam et les autres, vous vous attardez sur l'étymologie de quelques mots ou de certaines locutions (ce qui devient contradictoire avec ce que dit Ouest) , allez-vous continuer comme ça à gruger (tiens! voilà un des quelques mots d'origine néerlandaise, c'est admis) l'identité du français pour tenter de réécrire nos livres d'histoire des langues. On va finir par s'en moquer. Il faut chercher dans la nuit des temps certaines ressemblances des langues indo-européennes que ce soit ''rat'' ou un autre mot, c'est de la ''ratatouille'' pour les linguistes.
carlos   Thu May 21, 2009 8:03 pm GMT
guest guest must be greg's boyfrend LOL
Justin   Thu May 21, 2009 8:12 pm GMT
I don't see Ouest and Leasnam contradicting. Leasnam is just taking a minute out to clarify a point on the side.
El Jefe   Thu May 21, 2009 8:24 pm GMT
<<guest guest must be greg's boyfrend LOL >>

Sí, su amante amoroso HEHEHE
Guest   Thu May 21, 2009 8:30 pm GMT
<<1. what we call "latin" is only the litterary written version of the roman language. Vulgar latin would have been the oral one that had its own characteritics and evoluted its own way.

2. what we call "latin" was the official language of roman empire, but there was another close language: "paleo-roman" that was the most spread oral language, and fed itself with words taken into latin.

3. what we call "latin" was the original language that did evoluated to romance (but still existed later in parralel) under other influences in core of the roman empire itself long time before the great invasions. (the idea that it evoluated in each area independently after the invasions is very unprobale because of the great uniformity of romance languages, especially compared to latin and compared to the diversity of germanic languages)
>>



Yeah we get it. Thanks. We are on page 8 and you're still trying to explicate page 2 (like we needed it).

We GOT IT already. :)




Maybe you should just take a minute and Listen, and LEARN
greg   Fri May 22, 2009 12:38 am GMT
rep : « you forget something: Icelandic-rotta [...] ».

Non, je n'oublie rien. Au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, la discussion sur l'étymon <rat> était précisément basée sur une assertion non démontrée : emprunt roman au germanique. L'élément nouveau que j'apportais visait à illustrer que l'ensemble roman se rassemblait majoritairement autour de l'étymon <rat>, ce qui suffit à établir une forte présomption d'origine endogène. Que l'ensemble germanique manifeste une polarisation analogue en son sein (avec comme étymon fédérateur <rat> , <glouglou> ou <ksiksi> → on s'en fout), ou au contraire affiche une grande dispersion autour de plusieurs vocables, c'est une question certes passionnante mais totalement hors-sujet en romanologie. Je te rassure : ce n'était donc pas un oubli mais un choix délibéré de laisser de côté ce qui est inutile.

En revanche il était utile de montrer que des représentants de la famille celtique présentaient des étymons semblables aux étymons roman et germanique. L'objectif étant de dégermanocentrer un débat biaisé dès le départ.





Leasnam : « The problem here is that greg and guest guest take the approach of linguistics from a Now-perspective backwards, where the others of us begin from the origin and move forward in time. »

C'est la meilleure de l'année ! Notre démarche consiste au contraire à partir de plus loin que ne le font les sempiternelles divagations barbaro-mérovingiennes pour nous intéresser à la sociolinguistique de la Rome républicaine & impériale. Tes "affirmations" sont au mieux le sous-produit frelaté d'analyses datant du XIXe siècle au sujet d'hypothétiques langues remontant tout au plus au Moyen-Âge... Les "origines" dont tu parles ne valent pas tripette : c'est pas avec de faux étymons "reconstitués" et commodément attribués à "l'ancien bas-francique" que tu peux prétendre "remonter le temps" pour "redescendre" dans l'autre sens...

À tout prendre, je préfère partir de bases solides (ancien français, ancien castillan, ancien toscan, ancien occitan, ancien catalan etc) et de leurs avatars modernes, plutôt que me baser sur des "étymons" germaniques qui n'existent que dans le cerveau de ceux qui les ont inventés.

Et puisque tu sembles être très satisfait de ta "méthodologie", j'attends avec impatience tes analyses comparatives sur un corpus de ton choix dans les paléolangues de ton choix : ancien français, ancien occitan, vieil-allemand, vieil-anglais etc.





Leasnam : « greg, you again play the same old hand which is feable at being able to convince the learned skeptic, only the inexperieced youngster--Latin 'rattus' is an emprunt from Germanic, proven by accepted methodology of sound transition from Proto-Indo-European *red- "to gnaw", which gives rise to Latin 'rodere' from whence we get "rodent". RODENT is the true Italic form of the word. The same PIE root gives rise to Germanic *ratt-, where Vulgar Latin picks it up as 'rattus'. Please, do some research before spouting off. »

Tu es bien aimable mais je suis déjà au courant de tout ça. Et parfaitement conscient des partis pris épistémologiques qui sous-tendent ces analyses et leurs conclusions : latinocentrisme + germanopériphérisme. D'autre part La <rodere> est sans doute indirectement lié à AF <rugier> → Fr <ronger>, mais tous les rongeurs ne sont pas des rats, loin s'en faut. C'est l'évidence : il ne saurait y avoir une forme "italique unique" pour faire référence à deux réalités extralinguistiques distinctes. C'est pour cette raison qu'on trouve la paire (et plus) dans les langues romanes :

castillan <rata> {rat} <ratón> {souris} — <roedor>
catalan <rata> — <rosegador>
français <rat> — <rongeur>
galicien <rata> {rat} <rato> {souris} — <roedor>
italien <ratto> — <roditore>
normand <rat> — <grugeux>
occitan <rat> <rata> — <rosegaire>
portugais <rato> — <roedor>
wallon <rate> — <rawiant>.

Retour à la case départ : ton "raisonnement" ne tient pas.





Leasnam : « Given the fact that the word shows the correct alteration in form of the PIE root in that the 'd' > 't' (red- > rat), and given the above passage, who wants to continue to contest? So Latin has 2 forms of the same PIE root, one with no change (i.e. "rodere") and one with? ("rattus")? Can you please explain why this is so, greg or guest guest? »

C'est sans doute que l'hypothèse de départ était fausse sur ce point : il se peut que <roedor>/<roditore> et <rata>/<ratto> ne relèvent pas d'une seule "racine" mais de deux ; ou encore qu'une même "racine" ait pu conduire à deux formes dont une a été écartée en raison de sa non-conformité avec le dogme filiatique latin→roman. D'autre part il est illusoire de baser l'origine d'un étymon roman ***attesté*** sur une pseudoracine ***reconstruite*** d'une langue "primordiale" dont nous ignorons à peu près tout.

Quant à savoir pourquoi le latin aurait deux formes plutôt qu'une, ce n'est pertinent pour le sujet qui nous occupe (romanologie) qu'à condition qu'on ait établi que le roman aurait emprunté les formes anciennes correspondant à <roedor>/<roditore> et <rata>/<ratto> au latin, plutôt que l'hypothèse contraire, et plutôt que la tierce hypothèse d'un héritage provenant d'une langue italique dont le roman et le latin seraient issus.

Mais je ne vois toujours pas ce qui te pousse à germanocentrer une question essentiellement italo-italique — jusqu'à preuve du contraire.





Leasnam (Etymonline) : « "Weekley thinks this is of Gmc. origin, "the animal having come from the East with the race-migrations" and the word passing thence to the Romanic languages. »

Ridicule.

Puisque tu fais des copier-collers d'Etymonline, n'oublie pas de tout rapporter : « [...] connection is uncertain and origin unknown [...] Klein says there is no connection and suggests a possible cognate in Gk. rhine "file, rasp." [...] OED says "probable" the rat word spread from Germanic to Romance, but takes no position on ultimate origin [...] M.E. common form was ratton, from augmented O.Fr. form raton [...] ».





Leasnam : « In Old French, 'mes-, mis-' both in form, meaning and utilization align it closer to the Frankish prefix *mis-. (cf OE mis-, OS missi-, OHG missi-, ON mis-, etc) ».

Ce n'est donc pas une preuve puisque tu parles d'un "étymon" "francique" dont on aimerait non seulement avoir des attestations, mais aussi constater comment cet "étymon" a été emprunté. Et, pour finir, quel est le rapport avec l'ancien occitan ?





Leasnam : « Please learn the history of French... »

Apprends le français — tout court. Apprends l'ancien français, l'ancien occitan, l'ancien castillan etc. Après ça tu pourras apprendre des rudiments de linguistique au lieu de nous infliger des copier-collers d'Etymonline...

Pour en revenir à l'histoire du français, sache qu'elle n'est pas encore totalement écrite : nous ne savons rien de ce que fut notre langue avant la période de l'ancien français archaïque. Il ne s'agit donc pas tant de l'apprendre que de la découvrir.
Shawn.   Fri May 22, 2009 1:05 am GMT
greg has a bullshit answer for everything doesn't he?

always good for a laugh haha
bianca   Fri May 22, 2009 1:08 am GMT
Is there any thing wrong with making citations from sources on this forum? I thought that was a good way to prove a point?
Invité   Fri May 22, 2009 1:20 am GMT
"Puisque tu fais des copier-collers d'Etymonline, n'oublie pas de tout rapporter : « [...] connection is uncertain and origin unknown [...] Klein says there is no connection and suggests a possible cognate in Gk. rhine "file, rasp." [...] OED says "probable" the rat word spread from Germanic to Romance, but takes no position on ultimate origin [...] M.E. common form was ratton, from augmented O.Fr. form raton [...] ». "

_________________________________________________
Je te rassure : ce n'était donc pas un oubli mais un choix délibéré de laisser de côté ce qui est inutile. <=Peut-être c'est la raison.
S. Malandrino   Fri May 22, 2009 1:26 am GMT
<<C'est sans doute que l'hypothèse de départ était fausse sur ce point : il se peut que <roedor>/<roditore> et <rata>/<ratto> ne relèvent pas d'une seule "racine" mais de deux ; ou encore qu'une même "racine" ait pu conduire à deux formes dont une a été écartée en raison de sa non-conformité avec le dogme filiatique latin→roman. >>

Où est la preuve ? Tellement maintenant vous changez votre air quand il te convient faire ainsi. Vous êtes une feinte et un charlatan.