Ouest : « That is a typical example of what happened: Germanic constructions were translated 1 to 1 into what was thought to be "Latin". Other examples are "une fois" = "einmal", "bien venu" = "willkommen/welcome", "endormir" = "einschlafen". Latin construction "endormare" never existed... »
Là, mon pauvre Ouest, c'est plus du Barbara Cartland, mais plutôt 3615 code Qui-n'en-veut... Tu va bientôt nous dire que le mot <télévision> est un calque syntagmatique de <Fernseher>... T'es tout juste bon à sucrer les fraises, mon vieux !
rep : « I hope,you know French words such as "nord","sud","est","ouest","bleu",'gris","blanc" ,"maréchal","écran"? »
Ouaip, on les connaît — merci ! Et alors ?
guest guest : « attested= it means words to which more or less similar words are found in known germanic languages, it does not even mean that they necessarily all COME from germanic - Cf previous discussions about "guerre" »
Leasnam : « Wrong again. "Attested" means having been certified, especially with verifiable proof, as in written documents, literature, etc. You're just doing great today aren't you! Your bogosity is amazing! »
Tout doux Leasnam : t'as manifestement rien compris à ce que guest guest tente patiemment de t'expliquer. Il écrit pourtant en anglais : ça devrait te faciliter la comprenure. Il dit que « attesté » s'applique à des formes lexicales jugées proches et relevées dans des langues germaniques identifiées — ce en quoi il a absolument raison. Il ajoute que cette remarque ne signifie en aucun cas que la parenté des formes voisines n'est établie — ce en quoi il a encore raison.
Quant à toi, Leasnam, tu réponds à côté de la plaque, comme dab. Dans le meilleur des cas ta réponse est calamiteuse car elle manque sa cible. Dans tous les autres elle est insincère car elle tente de travestir le sens de la remarque de guest guest : il n'y que les gogos qui vont gober que guest guest disait l'inverse du contenu de ta réponse.
Observer : « You do say garbe in French [...] ».
Inconnu au bataillon, désolé.
Observer : « To clarify-- in older versions of French. This [GARBE] is no longer a current word in the French language. »
Des preuves, stp ? Attestations ? Écrits ?
Observer : « "but"/"bout" are not celtic my friend. They are germanic (Old Norse) ».
Et pourquoi pas chinois tant qu'on y est !...
Observer : « "rater" is as well, from rat in *prendre un rat*. This is from OHG rato, English rat ».
béarnais <arrat>
bergamasque <rat>
castillan <rata>
castillan <ratón> {souris}
catalan <rata>
français <rat>
galicien <rata>
gascon <arrat>
italien <ratto>
occitan <rat> <rata>
piedmontais <rat>
portugais <rato>
provençal <rato> {souris}
saintongeais <rat>
basque <arratoi>
breton <raz>
mannois <roddan>
latin <rattus>
frioulan <pantiane>
lombard <pàtega>
occitan <garri> {surmulot}
provençal <gàrri> {rat}
roumain <şobolan>
vénète <póntega>
vénète <sórxe> <sórzo> ?↔? polonais <szczur>
(on est plus à ça près : si l'ancien vieil-allemand a donné <rat> aux Basques via les Béarnais, autant penser que les Vénitiens ont emprunté <sórxe>/<sórzo> aux Polonais)
Observer : « "toujours" is a hybrid word, made up of two Latin derived words tout and jour on the same germanic model of English "always", Swedish "altid", Dutch "altijd". Latin for toujours is "semper" »
Ah d'accord ! Alors <la lune> est un syntagme hybride calqué sur le modèle <the moon> ou <der Mond>. C'est pas bête. C'est comme l'œuf de Colomb : fallait juste y penser... Ce doit être pareil pour <secrétaire général> qui est le calque intégral de <secretary general> bien sûr — où avais-je la tête !
Observer : « "mépris" contains the germanic prefix "mé-, més-" (English mis-) »
Oui c'est bien connu : le préfixe français <mé#> n'a rien de roman. Itou pour <mesconéisser> en occitan.
Lobo : « Donc, la question devrait plutôt être: Quels sont les facteurs d'influences de la langue-mère de toutes les langues romanes et à quel moment sont-ils intervenus?
Comme point de départ peut-on stipuler que les premières divergences entre les latins écrit et oral sont survenues avant les premiers contacts répertoriés entre Romains et Germains, c'est-à-dire au tout début de l'ère chrétienne, ou même avant l'époque de César. Qu'est-ce qui aurait donc modifié à ce point le latin archaïque parlé, c'est l'objet réel de la controverse. Si quelqu'un a une hypothèse plausible, il est le bienvenu. »
Ce qu'on peut dire c'est qu'il ne saurait y avoir de "survenance" quant à la "divergence" entre latin écrit et latin oral. Pour la bonne et simple raison que toute langue (orale) diverge par définition de sa transcription (la "langue" écrite). Quand je tape <bobo> sur mon clavier, la suite graphique obtenue n'a **AUCUN** rapport — autre que l'arbitraire et le contingent — avec l'enchaînement /bobo/ composé de quatre phonèmes. En posant que le phonème /b/ s'écrit <☻> et que <☺> est la transcription de /o/, l'équivalent graphique de /bobo/ est alors <☻☺☻☺> et non plus *<bobo> (fautif ou hors-sujet avec avec la nouvelle convention précédente). On voit bien qu'écriture et parole sont deux choses distinctes et que la première procède de la seconde, et non l'inverse.
Donc le concept de divergence "survenue" est une vue de l'esprit et en aucun cas une réalité. Il existe des langues qui s'écrivent à l'aide d'alphabets différents et cette "divergence" n'interfère en rien dans la communication orale.
Ceci dit, les traditionnelles billevesées sur les invasions barbares qui auraient changé le latin en langues romanes n'intègrent pas l'âge paléoroman dans leurs schémas sensationnalistes : c'est moins rigolo et ça exige plus de travail. Pour les germanopériphéristes (monocentristes latins du type Leasnam), ou ceux qui poussent cette extravagance jusqu'à l'aporie complète (je veux parler des bicentristes germanomanes du type Ouest) — eh bien pour tous ces "adversaires" de la romanologie, des faits pourtant majeurs tels que la diglossie grécolatine au sein de l'élite romaine (républicaine ou impériale) n'ont aucune espèce d'importance à partir du moment où c'est antérieur à Clovis & Cie. Que cette diglossie élitaire ait pu coexister avec un bilinguisme romanolatin au sein des couches populaires, voilà qui est proprement impensable ! Que ce genre de double diglossie se retrouve fréquemment à notre époque, et dans des contrées pas si éloignées (Maghreb par exemple), ça n'a strictement aucun intérêt. Tout ce qui compte c'est perpétuer la liturgie latinisante et conserver les colifichets germanoïdes qui vont avec.
Encore une fois il ne s'agit pas de savoir qui a"tort" ou "raison" : on le saura peut-être dans deux ou trois générations. Il s'agit de savoir pourquoi une pensée lacunaire (pour être poli) devrait accéder au rang de dogme sous les applaudissements de la foule ébahie.
Là, mon pauvre Ouest, c'est plus du Barbara Cartland, mais plutôt 3615 code Qui-n'en-veut... Tu va bientôt nous dire que le mot <télévision> est un calque syntagmatique de <Fernseher>... T'es tout juste bon à sucrer les fraises, mon vieux !
rep : « I hope,you know French words such as "nord","sud","est","ouest","bleu",'gris","blanc" ,"maréchal","écran"? »
Ouaip, on les connaît — merci ! Et alors ?
guest guest : « attested= it means words to which more or less similar words are found in known germanic languages, it does not even mean that they necessarily all COME from germanic - Cf previous discussions about "guerre" »
Leasnam : « Wrong again. "Attested" means having been certified, especially with verifiable proof, as in written documents, literature, etc. You're just doing great today aren't you! Your bogosity is amazing! »
Tout doux Leasnam : t'as manifestement rien compris à ce que guest guest tente patiemment de t'expliquer. Il écrit pourtant en anglais : ça devrait te faciliter la comprenure. Il dit que « attesté » s'applique à des formes lexicales jugées proches et relevées dans des langues germaniques identifiées — ce en quoi il a absolument raison. Il ajoute que cette remarque ne signifie en aucun cas que la parenté des formes voisines n'est établie — ce en quoi il a encore raison.
Quant à toi, Leasnam, tu réponds à côté de la plaque, comme dab. Dans le meilleur des cas ta réponse est calamiteuse car elle manque sa cible. Dans tous les autres elle est insincère car elle tente de travestir le sens de la remarque de guest guest : il n'y que les gogos qui vont gober que guest guest disait l'inverse du contenu de ta réponse.
Observer : « You do say garbe in French [...] ».
Inconnu au bataillon, désolé.
Observer : « To clarify-- in older versions of French. This [GARBE] is no longer a current word in the French language. »
Des preuves, stp ? Attestations ? Écrits ?
Observer : « "but"/"bout" are not celtic my friend. They are germanic (Old Norse) ».
Et pourquoi pas chinois tant qu'on y est !...
Observer : « "rater" is as well, from rat in *prendre un rat*. This is from OHG rato, English rat ».
béarnais <arrat>
bergamasque <rat>
castillan <rata>
castillan <ratón> {souris}
catalan <rata>
français <rat>
galicien <rata>
gascon <arrat>
italien <ratto>
occitan <rat> <rata>
piedmontais <rat>
portugais <rato>
provençal <rato> {souris}
saintongeais <rat>
basque <arratoi>
breton <raz>
mannois <roddan>
latin <rattus>
frioulan <pantiane>
lombard <pàtega>
occitan <garri> {surmulot}
provençal <gàrri> {rat}
roumain <şobolan>
vénète <póntega>
vénète <sórxe> <sórzo> ?↔? polonais <szczur>
(on est plus à ça près : si l'ancien vieil-allemand a donné <rat> aux Basques via les Béarnais, autant penser que les Vénitiens ont emprunté <sórxe>/<sórzo> aux Polonais)
Observer : « "toujours" is a hybrid word, made up of two Latin derived words tout and jour on the same germanic model of English "always", Swedish "altid", Dutch "altijd". Latin for toujours is "semper" »
Ah d'accord ! Alors <la lune> est un syntagme hybride calqué sur le modèle <the moon> ou <der Mond>. C'est pas bête. C'est comme l'œuf de Colomb : fallait juste y penser... Ce doit être pareil pour <secrétaire général> qui est le calque intégral de <secretary general> bien sûr — où avais-je la tête !
Observer : « "mépris" contains the germanic prefix "mé-, més-" (English mis-) »
Oui c'est bien connu : le préfixe français <mé#> n'a rien de roman. Itou pour <mesconéisser> en occitan.
Lobo : « Donc, la question devrait plutôt être: Quels sont les facteurs d'influences de la langue-mère de toutes les langues romanes et à quel moment sont-ils intervenus?
Comme point de départ peut-on stipuler que les premières divergences entre les latins écrit et oral sont survenues avant les premiers contacts répertoriés entre Romains et Germains, c'est-à-dire au tout début de l'ère chrétienne, ou même avant l'époque de César. Qu'est-ce qui aurait donc modifié à ce point le latin archaïque parlé, c'est l'objet réel de la controverse. Si quelqu'un a une hypothèse plausible, il est le bienvenu. »
Ce qu'on peut dire c'est qu'il ne saurait y avoir de "survenance" quant à la "divergence" entre latin écrit et latin oral. Pour la bonne et simple raison que toute langue (orale) diverge par définition de sa transcription (la "langue" écrite). Quand je tape <bobo> sur mon clavier, la suite graphique obtenue n'a **AUCUN** rapport — autre que l'arbitraire et le contingent — avec l'enchaînement /bobo/ composé de quatre phonèmes. En posant que le phonème /b/ s'écrit <☻> et que <☺> est la transcription de /o/, l'équivalent graphique de /bobo/ est alors <☻☺☻☺> et non plus *<bobo> (fautif ou hors-sujet avec avec la nouvelle convention précédente). On voit bien qu'écriture et parole sont deux choses distinctes et que la première procède de la seconde, et non l'inverse.
Donc le concept de divergence "survenue" est une vue de l'esprit et en aucun cas une réalité. Il existe des langues qui s'écrivent à l'aide d'alphabets différents et cette "divergence" n'interfère en rien dans la communication orale.
Ceci dit, les traditionnelles billevesées sur les invasions barbares qui auraient changé le latin en langues romanes n'intègrent pas l'âge paléoroman dans leurs schémas sensationnalistes : c'est moins rigolo et ça exige plus de travail. Pour les germanopériphéristes (monocentristes latins du type Leasnam), ou ceux qui poussent cette extravagance jusqu'à l'aporie complète (je veux parler des bicentristes germanomanes du type Ouest) — eh bien pour tous ces "adversaires" de la romanologie, des faits pourtant majeurs tels que la diglossie grécolatine au sein de l'élite romaine (républicaine ou impériale) n'ont aucune espèce d'importance à partir du moment où c'est antérieur à Clovis & Cie. Que cette diglossie élitaire ait pu coexister avec un bilinguisme romanolatin au sein des couches populaires, voilà qui est proprement impensable ! Que ce genre de double diglossie se retrouve fréquemment à notre époque, et dans des contrées pas si éloignées (Maghreb par exemple), ça n'a strictement aucun intérêt. Tout ce qui compte c'est perpétuer la liturgie latinisante et conserver les colifichets germanoïdes qui vont avec.
Encore une fois il ne s'agit pas de savoir qui a"tort" ou "raison" : on le saura peut-être dans deux ou trois générations. Il s'agit de savoir pourquoi une pensée lacunaire (pour être poli) devrait accéder au rang de dogme sous les applaudissements de la foule ébahie.